« Ils ne durent la mort qu’à leur propre sottise »
Jour 1 – Epiklésis
« C’est l’Homme aux mille tours, ô Muse, qu’il me faut dire
Celui qui tant erra quand il eut pillé Troie, la ville sainte,
Celui qui visita les cités de tant d’hommes,
et connut leur esprit.
Celui qui, sur les mers, connut tant d’angoisses,
en luttant pour survivre et ramener ses gens.
Hélas : même à ce prix, tout son désir ne put sauver son équipage,
Ils ne durent la mort qu’à leur propre sottise,
ces fous qui, du Soleil, avaient mangé les bœufs ;
c’est lui, le Fils d’En Haut, qui raya de leur vie la journée du retour »
24 chants suivent.
J’espère qu’ils suffiront aux jours qui viennent.
Je retiens déjà de ces premières lignes
« Ils ne durent la mort qu’à leur propre sottise ».
L’on proposa un voyage, et ils n’en revinrent pas…
Et je retiens encore qu’il ne faut pas 8 vers au vieil Homère, pour que, dans le plus beau des poèmes, il fasse référence principale aux bœufs… Etonnant, non ?
Odyssée
Jour 1 – Homère m’accompagne. Comment me sentir seul ?

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