L’Iliade. Chant 23. (Pénultième – il va falloir apprendre à faire sans, bientôt).
Tandis que Troie pleure Hector, traîné derrière un char par Achille jusqu’au camp grec, Achille rends les derniers hommages à Patrocle. L’on prépare le repas et le bûcher. Achille refuse de laver le sang qui le recouvre tant que les honneurs ne sont pas rendus à son fidèle ami.
Mais il s’endort en le pleurant. Patrocle arrive alors en rêve et Achille lui promet les plus beaux hommages, afin qu’il n’erre pas sans pouvoir rejoindre l’Hadès, comme il arrive à tous les morts sans sépulture.
A son réveil, l’on a préparé un immense bûcher. Le corps de Patrocle est couvert de gras de bœuf. Mais le feu ne prend pas. Le Zéphyr et Borée souffleront alors pour embraser l’incendie.
Et pendant ce temps, Achille promet Hector aux chiens.
Mais Aphrodite veille sur le corps du héros troyen, et les chiens ne peuvent approcher. Cependant, Achille tient sa promesse et immole 12 troyens qu’il a pris dans le fleuve, pour honorer la dépouille de Patrocle. Il ajoute, aux flammes qui réduisent Patrocle en cendre, ses cheveux, comme honneur ultime à son ami.
Alors commence un long moment de jeux. Comme il y en eu un majeur durant l’Odyssée (« il y en aura un », devrais-je écrire, mais j’ai lu, je l’ai dit, l’Odyssée avant l’Iliade, mais références sont donc inversées) pour qu’Ulysse prenne la parole et raconte ses dix années d’errance avant de rentrer sur son île.
Donc des jeux. On commence par la course de char, il y aura ensuite boxe, lutte, course, escrime jusqu’au premier sang, lancé du poids, tir à l’arc, et lancé du javelot.
Toutes le compétitions donnent lieu à de nombreux prix distribués par Achille en l’honneur de Patrocle. Les jeux sont disputés, et parfois, vont jusqu’à déclencher de bonnes parties de rire, comme lorsqu’une course se termine par un dérapage dans une bouse de vache juste avant l’arrivée…
Les honneurs sont rendus.
Jusqu’à la fin, … où Agamemnon se présente au concours de javelot. Et Achille honore alors le roi qui l’avait humilié, en lui accordant le prix avant même toute compétition, terminant là la querelle qui avait démarrée au chant 1 de notre récit.
Chant 23. Des jeux (que nous appelleront « olympiques ») honorent le mort et permettent d’honorer tous les héros vivants.
Troie n’est pas encore tombée. Il ne reste plus qu’un seul chant à cette Iliade.